La Potinière : un restaurant à la cuisine bistronomique

Entrepreneur dans l’âme, Éric Simonin a repris les rênes de la Potinière à Genève. Un établissement emblématique de la ville. Après avoir travaillé au sein de différents restaurants, le jeune Éric décide de créer rapidement son affaire. La Potinière est sa quatrième expérience entrepreneuriale.

Un nouveau challenge

Éric Simonin se lance à la conquête d’une cuisine généreuse et spontanée. À 24 ans il crée sa première affaire dans la restauration en tant que chef à domicile. Onze ans plus tard, il se retrouve à la tête de la Potinière, un restaurant situé au bord du Lac Léman. Bénéficiant d’un cadre idéal avec une vue sur le lac, Eric et son équipe mijotent de bons petits plats avec des produits locaux « J’aime travailler un produit authentique sans trop le dénaturer », souligne-t-il. L’entrepreneur fait ses armes au sein de différents palaces genevois et dans plusieurs restaurants en France. Très tôt, il se lance dans l’aventure entrepreneuriale et fonde son premier restaurant sur le sol genevois. L’affaire tourne bien. Il décide alors d’ouvrir un second restaurant. Pendant plusieurs années il forge sa réputation et se fait un nom dans le monde culinaire et l’univers du vin. En 2014, il se lance un nouveau défi et reprend la Potinière. « Remettre la Potinière au goût du jour m’a demandé beaucoup d’investissement personnel et financier. J’ai donc décidé de me séparer de mes deux précédentes affaires », raconte le chef d’entreprise. Depuis deux ans l’entrepreneur a donc posé ses casseroles et autres ustensiles de cuisine dans cet établissement aux grandes baies vitrées, situé dans le Jardin Anglais.

Un rêve d’enfant

« Faire chaque un jour un pas de plus que la veille.» Tel est son leitmotiv. Éric Simonin est rigoureux et aime les choses bien faites. Fort des expériences dans l’entrepreneuriat, Éric se sent mieux armé pour reprendre l’affaire. « Cela m’a énormément apporté. Il est nécessaire de connaître le contexte économique de l’endroit où l’on créé son établissement et d’autre part, j’ai également pu constituer un réseau de professionnels tant au sein de mon équipe, qu’avec mes fournisseurs. » Dès son enfance, le tout jeune Éric rêve d’être cuisinier « Enfant je jouais avec les casseroles. C’est réellement une passion, je souhaite ça à beaucoup de jeunes, d’avoir une ligne directrice et de la suivre sans se poser de question », relate-t-il. « Dans la restauration il y a ce phénomène de brigade où l’on rentre commis puis chef de partie. Pour moi c’était évident de gravir les échelons. » commente-t-il avec un large sourire. Pour l’heure, retour en cuisine et en salle pour servir les convives, venus rechercher saveur et détente.www.lapotinieregeneve.com