Le nombre de postes dans le secteur des relations publiques a doublé en Suisse au cours de la dernière décennie, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS). La raison de cette prolifération? L’importance toujours plus grande accordée à la notion de réputation et d’image pour les PME. Au centre de cette stratégie, la maîtrise de l’information. Les agences de relations publiques ont du faire évolué leur métier et les professionnels du secteur suivent des formations très pointues.

La communication c’est un métier

Les spécialistes en relations publiques savent bien sûr écrire des communiqués de presse et organiser des événements. Mais aujourd’hui, ils doivent aussi maîtriser le web 2.0, savoir créer et animer des blogs, interagir sur les réseaux sociaux, élaborer des newsletters ou développer des magazines d’entreprise. Grâce au développement des outils en ligne, la communication est maintenant à portée de toutes les petites et moyennes entreprises question budget, mais attention, n’est pas communicateur qui veut et envoyer des communiqués (souvent mal rédigés) à tire-larigot, c’est clairement contreproductif.

Comment communiquer avec les médias

La profession de journaliste s’est transformée ces dernières années. « Les médias ont vécu une crise inouïe. Les équipes ont été réduites de manière drastique. La charge de travail de ceux qui restent en poste a été décuplée. Du coup, ils sortent moins de leur rédaction », regrette Suryia Hill, directrice de l’agence genevoise Sparkle. La situation implique une adaptation des PR, qui cherchent à créer des événements plus spectaculaires pour attirer les médias. Par ailleurs, pour décharger les journalistes, les attachés de presse tentent d’aplanir les difficultés. « Quand on coordonne une interview avec un CEO, on demande par exemple au journaliste de donner les questions à l’avance et on essaie de réduire le temps qu’il va passer sur la rédaction de l’article », poursuit la PR genevoise. Source : Portail PME