À elle toute seule, elle transmet autant d’énergie qu’un groupe. Carole Oehler, est l’heureuse fondatrice d’un lieu atypique La Mulette, établi dans la vieille ville genevoise.
Une vitalité sans pareil
Un « Bonjour » énergétique nous accueille, claquant comme un signe d’enthousiasme. Une entrée en matière dont le dynamisme flagrant en dit long sur le caractère de Carole Oehler, ce dynamisme qui caractérise les passionnés, cette envie de partager avec ses prochains ses découvertes, son savoir, ses techniques. L’aventure de cette quadragénaire commence il y a 24 ans. Un apprentissage pour devenir coiffeuse et surtout l’envie d’être indépendante. Elle suit les pas de ses parents, entrepreneurs. « Pour moi c’était une évidence. Je voyais ma mère couturière coudre jusqu’à trois heures du matin », explique enthousiaste la propriétaire. Carole reprend alors rapidement un salon de coiffure à Genève, celui de sa maîtresse d’apprentissage. Puis il y a moins de deux ans elle opère un léger virage, plus question d’être seule dans le salon. Elle aime porter un projet et des hommes dans une même direction, mais n’oublions pas que sa première passion c’est la coiffure « Je peux faire vingt heures de coiffure contre trois heures de compta ! » s’exclame l’entrepreneuse. Les moteurs de la jeune femme, ce sont avant tout sa famille et les échanges avec les gens. La pétillante fondatrice de La Mulette aime s’entourer de personnes aux caractères bien distincts.
Une belle alchimie
En 2014, elle crée cet espace singulier « C’est une idée qui me trottait dans la tête depuis plusieurs années. Mais je n’avais pas encore rencontré les bonnes personnes. Celles désirant me suivre dans l’aventure et avec qui j’ai un bon feeling » raconte-t-elle. Carole ne souhaite être que sa propre patronne. Pas question donc d’avoir des employés mais plutôt des indépendants qui travaillent avec elle et lui paient un loyer. Le concept de La Mulette est le suivant : des métiers variés partagent les murs de cette jolie arcade. Coiffeurs, barbiers et une commerçante de vêtements de seconde main déambulent entre les bacs à shampoings et la cabine d’essayage. Toute cette symphonie bien huilée est orchestrée par la charmante Carole. « En impliquant toutes les personnes, en étant dans l’humain, il y a une âme qui s’en dégage. Pour moi c’est primordial », souligne la fondatrice. Les clients de La Mulette sont de tous bords, à l’image du personnel : des femmes viennent pour des brushing, couleurs, coupes classiques ou plus funky quand d’autres cherchent un peu plus d’exotisme avec des tissages africains grâce aux mains d’Asoyi. Cette diversité, Carole l’a toujours désirée « J’ai toujours rêvé d’avoir un endroit où les gens se mélangeaient, car on s’apporte de l’énergie les uns aux autres », confie-t-elle. Aujourd’hui la créatrice de la Mulette compte respirer après les mois de travail et de jubilation. Son dynamisme est encore bien présent mais elle reconnaît avoir besoin de se préserver, un peu. Le temps de consolider l’équipe, elle imagine déjà un tatoueur, masseur ou une esthéticienne venir compléter la famille de La Mulette, Rue Beauregard 1, 1204 Genève
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