Portrait de Pierre-Yves Revaz, CEO d’Adrenaline Digital

“ Plus jeune, je me disais que je n’allais pas travailler. ” Pierre-Yves Revaz n’est alors qu’un enfant et rêve d’un monde où l’on s’amuse, où l’enthousiasme prime sur la lassitude. Une utopie pour certains. Cet entrepreneur s’est finalement résigné à travailler mais s’amuse encore.  En 2009, il s’oriente naturellement dans la création de sa société: Adrenaline Digital. L’homme a une créativité débordante. Ce qui lui plaît par-dessus tout, c’est la recherche de projets toujours plus novateurs les uns que les autres pour les clients de sa société de communication. “ Si ça ne m’amuse pas, je ne le fais pas, ” confie le dirigeant. Cette appétence de créativité lui permet aujourd’hui de continuer à jouer sans perdre la notion de résultat. En constante recherche d’innovation, à la pointe de la technologie, Pierre-Yves Revaz se connecte plusieurs fois par jour sur les réseaux sociaux. Cet engouement pour le digital l’a amené a cofonder une nouvelle société en 2014 Dazibaoo. Un nom tout droit repris du mot chinois dazibao dont le mot est employé pour désigner une publication non officielle. Dans la réalité, il s’agit d’une affiche rédigée par un citoyen et placardée pour être lue par le public.

Une explosion de créativité

Il faut oser le tout pour le tout. À la question : Quels conseils prôneriez-vous à des jeunes gens qui souhaitent créer leur propre société, Pierre-Yves Revaz répond immédiatement “ Faites-le ! ” sans donner plus d’explication. L’échec entrepreneurial fait partie intégrante de cette aventure. Pour l’homme d’affaires Valaisan, il faut désormais s’adapter à l’échec, car aujourd’hui, il y a de plus en plus d’entrepreneurs. “ S’en sortir, ce n’est pas héroïque, ” lance-t-il calmement. Une chose toutefois l’exaspère néanmoins, c’est l’administratif, ce temps perdu où l’on ne fait pas de business, reconnaît-il. L’ envie d’entreprendre s’est acquise au fur et à mesure de son parcours professionnel. Avant de se lancer dans la marmite de l’entrepreneuriat, il travaille pendant plusieurs années au sein de différentes sociétés, dans le pôle communication. Ce sont des rencontres inattendues qui le pousseront à fonder sa propre société.

Branché et connecté

Créatif dans l’âme, Pierre-Yves Revaz est loquace, et aime partager ses idées. Mais n’est pas pour autant un idéologue, un doux rêveur. Diplômé de HEI à Genève, le Valaisan confesse qu’il aurait pu être avocat. Un défenseur inventif mettant en place des stratégies pertinentes.  Désormais il veut continuer son métier de communicant, en développant sa société Dazibaoo à l’international. Cet activiste digital, comme il s’amuse à se décrire, reste en éveil et évolue avec son temps. Quand on lui demande son âge, il répond volontiers en se qualifiant “d’hors-âge”. Un côté enfantin certes, mais qu’il assume pleinement. À 52 ans n’aurait-on pas le droit de s’amuser, un peu ?